Le blog de rencontredu59

Il y avait un mec à la fac que toutes les filles rebutaient. Max était un type un peu maigrichon, sans grand charme mais d'une remarquable intelligence. J'aimais à l'accompagner sur les berges du lac situé en plein cœur de notre petit village du nord de la France pour réviser mes cours. En ce bel après-midi de septembre où le soleil était encore chaud, une légère brise venait nous rafraîchir en balayant sporadiquement nos visages bronzés. Dans le cadre d'un travail d'équipe en sciences pures, nous rédigions un essai sur les chaînes de Markov. Max était adossé à un arbre, en face de moi, et n'avait pour vêtement qu'un short. Le hâle estival de sa peau et le fait qu'il avait changé ses lunettes pour des verres de contact l'embellissait davantage. Ses yeux verts me fixaient depuis un bon moment et bizarrement, son regard insistant ne me laissa pas indifférente ce jour-là. Je lui rendis son sourire lorsqu'il toucha le bout de mes orteils avec ses pieds. Je continuai tout de même à écrire car j'avais hâte de terminer ce travail de longue haleine et sur lequel nous planchions depuis plus d'une semaine. Son pied continua son chemin sur mon mollet, qu'il ne fit qu'effleurer, puis sur mes jambes. Lorsque je sentis son pied s'insinuer entre mes cuisses, une onde de chaleur douloureuse parcourut mon corps. Mon pubis et mes reins me chatouillaient, chacun des mouvements de ses pieds sur ma peau rendait cette douleur aigre-douce plus vive encore. Sans être désagréables, les sensations que je ressentais dans le bas de mon corps s'amplifiaient à un point où il me devint insupportable d'être touchée. Je pliai les jambes et les ramenai l'une sous l'autre. Je ne levai pas les yeux mais je sentais toujours aussi intensément son regard sur moi, un regard qui m'enflammait le corps et qui me brouillait l'esprit. Allais-je faire le saut maintenant, en pleine nature, avec le binoclard de la fac ? Je n'en étais pas si sûre, malgré l'excitation qui m'avait gagnée... - Que dirais-tu de faire une petite sieste, Karine, me demanda-t-il tout à coup. Je n'en peux plus de tous ces livres, prenons un bain de soleil et ensuite un bain frais dans le lac !!! Son enthousiasme me gagna rapidement, je déposai mon cahier sur le gazon et m'étendit sur l'herbe à ses côtés. Le sommeil me gagna rapidement, je me laissai bercer par la relaxation que cet environnement créait dans mon esprit, c'était un petit paradis où effluves musquées et sons apaisants s'amalgamaient. Mon exténuation en cette période de fin d'année était telle que je ne m'éveillai qu'au coucher du soleil, mon estomac gargouillant atrocement. Je m'étais même retournée face à Max pendant mon sommeil et ce dernier avait fait de même. Je l'observai un instant mais il ouvrit les yeux presque aussitôt, plongeant son regard dans le mien avec toute l'intensité de cette couleur profonde. Nos bouches s'entrouvrirent au même moment et entrèrent en contact tout doucement. Le chatouillement insupportable reprit mais, cette fois, dans mes lèvres. Chaque fois qu'il effleurait mes lèvres des siennes, l'éclair mi-douloureux mi-agréable reprenait de plus belle. Max prit alors ma main et la dirigea sur son entrejambe où se déployait une bosse très grosse et rigide. Il manipula fébrilement la fermeture-éclair de son pantalon en m'embrassant plus langoureusement qu'au départ. Une excitation plus intense que les antérieures me gagna lorsque je sentis entre mes doigts ce morceau de chair rigidifié par le désir. Je le serrai très fort, au niveau de la tête, ce qui valut à mon ami un grognement de contentement. Puis, il m'agrippa la main une seconde fois et la fit bouger de haut en bas. Ses grognements s'intensifièrent, sa tige devint plus dure encore et sa respiration s'accéléra... Il dirigea ma main, qu'il tenait fermement, vers la base touffue de sa tige et de ses douces testicules. Je les fis bouger entre mes doigts, et cette fois, c'est ma respiration qui devint haletante. C'était la première fois que j'allais aussi loin dans l'anatomie masculine, en fait c'était la première fois qu'un garçon ne me sautais pas dessus une minute après l'échange de salive initial, pour me baiser sans même me faire découvrir ses parties intimes. Si les hommes ont généralement la réputation d'omettre les préliminaires, les jeunes hommes, eux, ne semblent même pas connaître leur existence. La sensation qu'il ressentait, je pouvais également la ressentir. Je prenais un réel plaisir à le masturber d'une main et à caresser ses burnes de l'autre. Il était si obnubilé par la course de mes doigts sur son membre qu'il ne pensait pas à me caresser, à part avec sa bouche bien sûr. Il écarta légèrement les cuisses et baissa son pantalon jusqu'à ses chevilles. Je décidai de prendre les devants, je le chevauchai et j'enlevai t-shirt et soutif en un seul geste. Lorsqu'il aperçut mes seins et que je me penchai pour l'embrasser, il éjacula entre mes cuisses... Je restai pétrifiée un instant, mais je me repris de peur de le blesser. - C'était ta première fois, n'est-ce pas, ne pus-je m'empêcher de lui demander. - En effet, j'ai tout fait pour que tu ne le remarques pas, dit-il en rougissant et détournant légèrement les yeux. Je posai ma main sur sa main et cherchai son regard jusqu'à ce que ses deux émeraudes fascinantes me fixent. Sa réponse m'avait attendrie au plus haut point. - Ce n'était pas un reproche, de tous les gars avec qui j'ai baisé et qui juraient l'avoir déjà fait plusieurs fois, tu es le seul à avoir pris ton temps, et même, à t'être préoccupé de mon plaisir, lui lançai-je à la dérobée... C'aurait pu être mieux mais c'est louable de ta part... Habituellement, les mecs deviennent des bêtes sauvages sous l'effet de leurs hormones, ajoutai-je en éclatant de rire. - Ah bon, je croyais aussi, un peu secrètement, que tu en étais également à ta première fois. J'ai dû te guider un peu, on aurait dit que tu n'avais pas touché un pénis de ta vie, me répondit-il en éclatant de rire à son tour. Je redevins sérieuse et, pour ma défense, je m'exclamai : - C'est que les mecs avec qui j'ai baisé me prenaient toujours par derrière alors qu'on étudiait, à l'école, chez moi et même dans les toilettes des restos. Je suis même devenue lesbienne pendant un certain temps tant les hommes me dégoûtaient... Je refusais tout contact charnel avec les mecs... Mais chassez le naturel... - Et il revient au galop, me coupa-t-il, l'air coquin. Je gloussai un peu en rougissant... Je me levai et l'entraînai dans l'eau avec moi, après avoir ôté nos derniers vêtements. Nous glissâmes nos corps encore chauds et endormis dans l'eau fraîche du lac et naturellement, nous nous rapprochâmes l'un de l'autre pour nous réchauffer. Pour une fois, il prit mes pointes dures entre ses doigts et les fit rouler. Malgré la froideur de l'eau, son membre continuait de grossir contre mon ventre. Je lui pinçai une fesse avant de m'éloigner en nageant sur le dos. Il suivait des yeux mes deux gros ballons blancs et tentait de m'attraper lorsque je passais près de lui. - Ça c'était avant de te connaître... Le gros fantasme des jeunes hommes de notre génération, c'est de prendre les jeunes femmes entre deux cours en ne levant que leur jupe et dans la seule optique de leur gicler sur les fesses. Jamais il n'est question de notre plaisir, c'est out de nos jours de s'occuper des besoins sexuels des femmes. Ah et ils adorent presque tous la sodomie et les choses crades comme gicler sur les vêtements, dans la bouche et dans l'anus... Alors que moi, je ne suis pas pressée de me faire éclater la rondelle et je déteste aller en classe avec des taches de sperme sur la jupe. Il réussit enfin à m'attraper et à me maintenir près de lui. J'appuyai mon front contre le sien, soupirai d'aise et l'embrassai sur la bouche. - Toi par contre, pour être excité, il ne te faut que moi, ajoutai-je finalement en lui souriant. Eux, il leur faut toute sorte de support ; violence, déviance, et j'en passe... Max écoutait religieusement ce compte-rendu de la génération masculine moderne. Il semblait fasciné par mon expertise dans le domaine et un peu flatté de ne pas faire partie de cette catégorie d'enfoirés machos et égocentriques... - J'ai arrêté de fréquenter ce genre de garçons et perso, je n'avais pas l'intention de baiser avec toi avant cet après-midi... Rien à voir avec ce que tu m'as offert, c'était merveilleux... Même si c'était ta première fois, ça n'a presque pas paru et sois assuré que je recommencerais tout de suite si ce n'était que de moi, lui dis-je en l'entraînant hors de l'eau vers la couverture qui reposait sur le sol. À ces paroles, je vis ses deux prunelles s'éclairer d'un feu ardent et en moins de temps qu'il ne m'en faut pour le dire, je me retrouvai sous lui. Il prit tout son temps pour m'embrasser, il couvrit mon visage de baisers fougueux... Je me laissai bercer par la danse de ses mains sur mes seins et entre mes cuisses. Il me masturba de la paume des doigts jusqu'à ce que ma moule soit dégoulinante. Il s'agenouilla ensuite entre mes cuisses et me pénétra d'un seul coup. Il expira bruyamment et longuement lorsqu'il toucha le fond mais sa main se mit aussitôt à caresser à nouveau ma craquette. Il ferma les yeux et entreprit de me baiser à un rythme lent mais soutenu tout en me faisant chanter l'abricot. Lorsqu'il ouvrait les yeux pour contempler mes seins, je sentais qu'il allait éjaculer. Mais Max refermait les yeux aussitôt et se concentrait sur le rythme de nos corps. Je pouvais me laisser aller à l'orgasme en toute quiétude, ce puceau assurait ! Je le sommai de continuer, d'augmenter légèrement le rythme... Les premières contractions de mon vagin pendant l'orgasme qui suivit détruisirent toute sa détermination. Il se retira, je le pris en main et le branlai mais sa tige était essorée au maximum. Il ouvrit la bouche et porta sa main à cette dernière, confus... Il toisa mon regard anxieusement et y vit les délices de la félicité y miroitant encore. Il eut un sourire et s'effondra sur moi pour me caresser les seins... C'est donc ainsi que Max et moi sommes tombés amoureux l'un de l'autre...

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Jeu 4 aoû 2011 Aucun commentaire